Be green or be mean
Et voilà qui dit exactement ce que je pense de toutes ces célébrités et de ces politiciens qui nous somment d'opter pour des façons de vivre plus écologiques! Détrompez-vous, je ne suis pas contre le fait d'être green — même que j'encourage n'importe qui à être plus consciencieux de ses actions et des conséquences qu'elles peuvent avoir autant à court terme qu'à long terme — seulement j'ai une écoeurantite aiguë qu'on ne parle que de la classe moyenne comme étant l'unique responsable des dommages causés sur l'environnement.
Si ma mémoire est bonne, ce n'est pas la classe moyenne qui a décidé d'aller faire plusieurs tests nucléaires un peu partout sur la planète... ni d'aller polluer l'espace avec des engins qui tombent en ruine. Ce n'est pas non plus la classe moyenne qui peut se permettre trois ou quatre maisons avec piscine grande comme la mer. Je ne dis pas qu'on est exempt de toutes responsabilités des problèmes qu'on doit tenter de résoudre (un peu trop tard je dirais) sauf que je trouve nos dommages causés par notre petite vie quotidienne un peu moins « dramatique » que ceux causés par une vie de frivolité, de pouvoir et d'excès. Cela fait bien trente ans d'échecs (sinon plus) que les écologistes pressent les gouvernements à intervenir et ils ont tous reçus un haussement d'épaules snobisme et des excuses minables comme réponse.
Alors oui, ça m'énerve au plus haut point quand j'entends Charest, Harper, Oprah, Matt Damon et toute leur clique dire qu'il faut « agir comme eux ». Oui, agir comme eux; s'acheter un tas d'inutilité, les jeter, en racheter, avoir trois maisons et deux chalets, une petite recluse dans le Sud, cinq autos puis mettre une petite ampoule écolo-écono en se disant que « wow, je viens d'aider la planète! ». Qu'ils aillent soulager leur conscience dans une thérapie de groupe. Psh!