Its not until you lose everything that you are free to do anything
Aujourd'hui, j'ai envie de rien. De toute manière, depuis quelque temps c'est tout ce que je peut recevoir de la vie; rien. Parfois c'est de ma faute, parfois c'est comme ça et puis voilà tout. Je regarde ma vie qui s'éteint de minute en minute et ça me rend dingue. N'y-a-t-il donc rien de mieux pour moi? J'aurais aimé pouvoir dire oui à cette réponse qui commence à revenir de plus en plus souvent, à se faire trop pressante, trop blessante. J'ai l'impression d'attendre quelque chose qui ne viendra jamais, une chose merveilleuse qui va passer son chemin devant moi, moi qui aura la bouche grande ouverte d'anticipation. Mais on me l'a déjà dit bien souvent! Oui, oui, on n'a jamais ce que l'on veut dans la vie... encore moins ce que l'on désire. Alors que faire des choses que j'ai déjà? Je ne sais pas. Trop souvent guidé par mes peurs, par ma paranoïa, je m'éloigne... je me fuit. Oui,oui, c'est tout ce que j'ai apprit dans la vie. Je pense souvent aux quelques personnes qui m'entourent et je me demande pourquoi je ne les voient pas aussi souvent que je ne le voudrais. Probablement que les occasions ne se présentent plus aussi bien qu'avant ou que l'envie n'y est plus, qu'importe. On en est là. De toute manière, dans ma situation actuelle, je n'ait rien pour les voir et vice-versa. Alors on en est là. Et pourtant, je voudrais tellement. Mais on n'a jamais ce que l'on veut dans la vie, si?
Je regarde le passé, ce que j'ai fait et ce que je n'ait pas fait et j'aurais voulu que les choses soient différentes. Autrement. N'importe quoi qui m'éloignerait un tant soit peu d'où je suis présentement. Il y a des choses, tant de choses, que je voudrais dire à certaines personnes mais les mots ne sortent pas et puis le temps passe... Le temps passe et je suis prise dans ce tourbillon que je ne suis pas certaine de comprendre. Mais j'ai les deux pieds dedans et faut faire face, maintenant. Après, peut-être, je pourrais essayer de m'occuper de moi mais seulement peut-être. On verra.
Gen, si tu lui ceci, fait-moi un... signe?
PS. Ma journée ne va pas en s'en mieutant... Je ne suis même pas foutu de faire un design de blog potable pour Chaos Lines (oui,oui, j'ai finalement choisit le titre) et mon coup de manche de pelle dans le bas-ventre me torture depuis quatre heures d'affilées. J'ai l'impression d'avoir l'apocalypse dans mon corps! Eurf...
PS2. C'est con mais j'ai hâte que ma mère revienne du travail... j'ai envie de la serrer dans mes bras, lui dire "je t'aime" comme ça et que ce matin, j'étais une méchante peau de vache à cause des pelles connes. Est-ce que c'est normal que j'affectionne plus un parent que l'autre, et ce, depuis le jour de ma naissance? Je suis effectivement un phénomène non étudié...
Libellés :questionnements, pensées, déprime