Ce soir, je suis tomber sur plusieurs de mes compositions, récentes comme anciennes, et je me suis surprise à vouloir me remettre à écrire de nouvelles. J'avais commencer celle des De Allepin mais je l'ait délaissé à cause que je dois travailler l'introduction et ça me bloque carrément. Tout en lisant plusieurs de mes nouvelles, je me suis souvenue d'une nouvelle appelé Monsieur B. que j'avais écrite dans le cadre d'un travail de français. Malgré les exigences et l'introduction forcée, j'avais réussit à m'en sortir avec une histoire pas mal. Cette histoire s'était retrouvé sur mon 20six mais puisqu'il a été effacé par mégarde, je me suis dit que je pourrais bien retranscrire Monsieur B. ici, question de vous faire partager un peu de ma plume et profiter de vos critiques constructives, question de m'améliorer pour mes projets personnels... Je suis consciente qu'il doit sûrement, possiblement, avoir des erreurs encore existantes dans le texte mais le but présent n'est pas de savoir combien de faute je fait dans une phrase mais de savoir qui sera capable de me donner les outils nécessaires pour aller au bout de moi-même. Alors voilà... sans plus tarder... je ferme ma gueule et je vous laisse lire !
PS. Si vous aimez mon style, j'ai encore quelques trucs (personnels ce coup-ci) que je pourrais partager avec vous...
Cette image m'a inspiré tout le long de l'histoire
Lire l'histoire de Monsieur B.
J'habite depuis peu un nouvel appartement dont je suis absolument ravi. Tous les résidents de l'immeuble me semble charmants, mais Monsieur B., mon voisin de pallier, est pour le moins... bizarre. Un soir, très tard, il frappa à ma porte et je me réveillai en sursaut par les frappements incessants contre ma porte. Je me dirigeai vers le corridor menant à l'entrée quand un gros fracas explosa dans mon appartement. J'accourus dans la direction d'où le bruit m'était provenu et je vis mon voisin de pallier devant moi, la porte battant dans le vide. Le fou ! Il venait d'enfoncer ma porte ! Sans contenir ma rage, je lui criai au visage :
- Que me voulez vous ? Vous vous croyez tout permis chez les gens peut-être !
- Mais taisez-vous ! Quelqu'un risque de nous entendre, me répondit-il ne regardant dans le couloir du pallier d'un air craintif. Nous allons avoir une nuit... plutôt chargée vous et moi.
Au même moment qu'il termina sa phrase, une voiture passa dans la rue et les phares illuminèrent l'appartement. Du coup, je vis le regard fou de Monsieur B., ses cheveux semblait être électrisés par la folie qui l'habitait et de nombreux tics nerveux parcouraient son visage blême et en sueur. L'envie de prendre mes jambes à mon cou me traversa l'esprit mais je craignais trop la réaction de mon visiteur nocturne pour tenter de m'enfuir. Je restai donc figé à le regarder. Après un bref moment, il ferma la porte du mieux qu'il put et me fit signe de m'assoir avec lui sur le canapé.
Quand finalement je m'assis, Monsieur B. sortit de son gilet un bâton de base-ball... MON bâton de base-ball. Je me levai d'un bond et m'exclama :
- Mais où l'avez pris ? Et quand ?!
- Fermez-là, bon Dieu ! Je l'ai prit sous votre lit, bien sûr... C'est là que vous le cachez, je le sais. Il ne vous a jamais servis mais ce soir, il sera utile ! Oh que oui ! Il sera utile. Ce soir, nous assassinerons Madame Jean. Cela fait trop longtemps que tout le monde l'endure. Vous êtes le complice parfait : jeune, fort et efficace. Maintenant, levez-vous !, m'ordonna-t-il. Il est temps.
Nul besoin de dire la peur qui s'empara de mon âme. Assassiner Madame Jean ! C'est vrai qu'elle est fatiguante... et qu'elle dit du mal de bien des gens mais l'assassiner ! C'était du pure délire. Je n'eus pas le temps de protester que Monsieur B. m'empoigna le bras et me tira dans le couloir du pallier. C'est à ce moment que je décidai de m'emparer du bâton de base-ball. Je courus jusqu'à la porte de Madame Jean, le fou à mes trousses, et lui criai d'appeler la police, que Monsieur B. allait la tuer.
Au même moment, Monsieur B. agrippa le bâton de base-ball et nous fîmes une lutte dans le couloir. En quelques minutes, nous avions tout détruit sur notre passage. Tous les résidents du pallier nous regardaient, terrorisés. Dans notre dernier pas de lutte, Madame Jean ouvrir la porte de son appartement et m'exigea des explications. Monsieur B. profita de ce moment pour la frapper à la tête pendant que mes mains tenaient encore le bâton. Je n'eus que le temps de lui redire que Monsieur B. allait la tuer. Dans le couloir, j'entendis tout le monde crier d'incompréhensibles phrases. Je vascillai à la vue de Madame Jean, inerte sur le sol, et je m'écriai :
- T'as vu ce que t'as fait, MONSIEUR B. ?
La stupeur qui s'empara de moi fut grande, immense, elle montait en moi tel un monstre. Dans le reflet du miroir devant lequel je me tenais, il n'y avait pas de Monsieur B. Au loin, dans le bourdonnement de ma folie, j'entendis les résidents dire à la police que j'étais fou, que je me parlais tout seul. Moi, un fou, c'était du délire !
Quand la police me menotta, j'eus un dernier regard pour le cadavre de Madame Jean... et ma double personnalité Monsieur B.
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Il y a eu deux versions pour cette histoire. Une en bonne et du forme pour le travail et une seconde que j'avais prit soin de personnalisé. Je ne trouve plus cette dernière alors on devra de se contenter de cette version-ci. Si un jour je la retrouve, j'éditerai !